Fable poétique "Liberté Volontaire"

Floréal CCXXX

 

Personnages d'une rêverie poétique :

 

Gaïa

*Étienne de la Boétie

**Candide Linarès

Citoyennes et citoyens d'une Révolution

 

 

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Nous sommes en Floréal, le cadre est magnifique,

une prairie en fleurs, coquelicots abondent,

les abeilles butinent, le jour ensoleillé

habille de lumière papillons dans la ronde.

Un ciel sans nuages, une forêt au loin,

un renard célèbre debout près d'un sapin.

 

Un endroit romantique, sans nul autre pareil,

et dans tout l'univers, Nature cette merveille.

 

Ce cadre il aurait pu naître d'un Delacroix,

Tant la beauté est là, palpable en tout endroit,

mais de tous les artistes, au pouvoir salvateur,

c'est l'unique Gaïa l'intime créateur.

 

"**C'est un rêve éveillé, Nature est préservée.

Après révolution, tout est régénéré.

Révolution Nature le voilà l'horizon,

commun d'humanité, c'est ce que je portais,

bonheur qu'elle ait eu lieu, quand je vois ses bienfaits."

 

"*Elle n'est pas survenue, pas encore, attention.

Candide m'entends tu?" "**???" "*Candide je suis là."

"**Moment contemplatif me fait entendre voix?"

"*C'est moi voyons, Étienne, celui de Boétie,

je viens là en tes songes, ton rêve d'utopie.

Tu connais mon propos : Les tyrans ne sont grands..."

"**De nos jours ma Nature...nombreux l'assassinant...

précurseur anarchiste..." "*À tes yeux humaniste...

précurseur anarchiste....par Nature humaniste.

Me voici en ton rêve, intrigué par ta fable.

Quand j'entendis son titre, j'étais inconsolable,

de ne pouvoir entendre du poète engagé,

rimes et alexandrins, taillés pour libérer,

et puis l'idée du rêve, de nous y retrouver,

m'a paru impossible, alors je l'ai fait."

 

"**Boétie que veux tu?" "*Que tu t'exprimes voyons...

Linarès, simplement, à mon propos réponds."

 

"**..."

 

"*Par ta passion, poète, par ta plume et tes mots,

Exprime ta liberté, partage tes idéaux."

 

"**La tyrannie de l'un, soulèvement de l'autre.

Nature est religion, et je m'en fait l'apôtre."

"*Tu cites religion, religion, rien que ça..."

"**Tu es mort au même âge que le Christ avant toi,

mais celle dont je parle, elle guide aux destins,

de tous êtres, végétaux, animaux dont l'humain.

Ma destinée dépend d'elle j'en ai conscience,

et on peut la servir par cœur et par la science.

 

L'homme lui tyrannise par souci matériel,

détruisant par principes, fonds marins jusqu'au ciel.

 

Le voilà le tyran qu'il faille pouvoir stopper.

Le voilà le tyran qui s'est multiplié.

 

Ma liberté vraiment , c'est pouvoir respirer,

Un air resté pur, sans plus m'empoisonner.

Ma liberté vraiment , c'est de pouvoir boire,

Cette eau qui restée pure,  doit toujours pleuvoir.

Ma liberté vraiment ,c'est de pouvoir manger,

Aliments restés sains, Nature en qualité.

Ma liberté vraiment c'est de pouvoir nager,

En mer lac ou rivière, sans rien y voir flotter.

Ma liberté vraiment c'est de planter sur terre,

Forêts d'orangers contre prison du désert.

Ma liberté vraiment, c'est vivre en harmonie,

En ce joyau tout bleu et vert à l'infini.

Ma liberté vraiment c'est ne pas en vouloir ,

Aux parents aux aïeux, mais pour enfants devoir.

Ma liberté vraiment c'est de pouvoir vivre,

Sur terre naviguant, Nature bateau ivre.

 

Fin de l'anthropocène, Ma liberté vraiment.

Pour cette Liberté, faire tomber ce tyran.

Le tyran de Nature, tyran individuel,

c'est l'anthropocentré nombriliste et cruel.

Des milliards d'êtres humains asservis au progrès,

progrès fait pour détruire richesses qu'on avait.

 

La Nature et Progrès; tous deux,

c'est vrai; peuvent cohabiter,

l'un servant l'autre; cercle vertueux;

la réciproque n'étant pas vraie.

 

La liberté n'est pas un simple sentiment...

Mais la réalité quand objectivement...

On assure qu'elle existe autant qu'on la préserve,

La Nature nous l'offre mais pour peu qu'on la serve.

 

L'humain est englué dans bien des tragédies,

Mais la guerre majeure, en Nature elle sévit."

 

"*France, alliée fidèle en Biodiversité?

La voir pour le monde, Nature retrouver?

 

Prochaines élections, par l'Union populaire?

Voir un gouvernement vraiment qui s'y affaire?"

 

"**France est exceptionnelle, elle a bien des pouvoirs,

c'est vrai qu'au monde elle pourrait faire changer l'histoire.

Alors voyez, j'attends un sursaut politique,

et en tout être humain, un sursaut poétique.

Et si je ne peux pas, faire infléchir l'homme,

qui sans contre pouvoir, de chaos nous assomme,

je m'en vais le combattre." "*Et si tu dois tomber?"

"**Je m'en vais le combattre, et si je dois tomber?

Nature pour armée, servitude en son sein..."

"*...en dormeur du val? Nature pour écrin?..."

"**...Je me reposerai, volontaire libéré..."

"*Oui tu reposeras, thym sauvage à tes pieds."

"**À quoi sert un passage, si ce n'est pour autrui,

Je sers, la cause, Nature, car en, Nature, la vie."

 

"*Nous serions libres comme les frontons nous rappellent?"

 

"**Liberté, Liberté! Certes j'écris ton nom...

Toi Liberté! la vraie! Mon cœur est ta maison !"

 

"*Nous serions libres comme la devise nous rappelle?"

 

"**Nous sommes libres! Non pour ce qu'on croit être libre,

mais pour ce qu'on ressent! D'elle, qui nous fait vivre!"

 

"*Et si tu pouvais là, adresser à tous ceux,

Vers mobilisateurs au regard de l'enjeu ?"

 

"**..."

 

"*Allez voyons poète, par ton cœur vaillant

exprime donc tes rimes, Romantique du vivant...

 

"**Combien d'amis, de compagnons,

Pour Nature Révolution?

Combien nous sommes? Est-ce important...

Nous romantiques du Vivant...

Nous qui pensons que la défendre,

C'est cause noble, non d'être tendre...

Nous qui voyons que capital,

Ou pseudo progrès sociétal,

C'est simplement ce qui la tue,

Que Nature soit! Pas Nature fut.

La défendre est acte d'amour,

Puisqu'elle rime, à Vie, toujours...

La Nature et Progrès tous deux

C'est vrai, peuvent cohabiter,

L'un servant l'autre, cercle vertueux,

La réciproque n'étant pas vraie.

 

La Nature recrute, combattants, résistants,

artisans, défenseurs, sponsors et partisans.

On y est jamais seul, au sein de son armée,

Citoyennes, Citoyens, soyons à ses côtés."

 

"*Je suis convaincu que tu portes encore l'idée..."

D'une déclaration qui pourrait tout changer...

Celle des droits de l'humain et du citoyen..."

"**...en Nature. Oui c'est vrai. Un intime dessein.

 

Liberté, Liberté, certes j'écris ton nom...

Toi Liberté! La vraie! Nature est la raison !

Et si je dois tomber pour sa Révolution,

j'aurai mon thym sauvage, mon clos en horizon."

 

Ce rêve touche à sa fin, vient morale de fable,

quand je relis son titre, certes suis indomptable,

mais à qui sait l'entendre, suis poète engagé,

mes rimes, alexandrins, taillés pour libérer,

alors par cette fable on peut se retrouver,

toi et moi c'est possible, l'horizon à la clé.

 

Révolution Nature, le voilà l'horizon,

 

commun d'humanité. Elle passe par l'union.